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Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

Publié le jeudi 26 novembre 2020 à 11h20min

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Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

Le Burkina Faso vit une situation politique un peu tendue, après le double scrutin du 22 nombre 2020. Dans cette interview qu’il nous a accordée, le mercredi 25 novembre 2020, Siaka Coulibaly donne sa lecture du déroulement des élections et des contestations des résultats par l’opposition dont l’essentiel tourne autour des insuffisances et manquements dont aurait fait preuve la CENI dans l’organisation.

Lefaso.net : Quelles sont vos observations générales du scrutin ?

Siaka Coulibaly : La publication des résultats de l’élection présidentielle montre une tendance vers une victoire du président sortant, dès le premier tour, probablement avec un score plus confortable que celui de 2015. Avant les élections, l’interrogation était de savoir si le choix politique fait par les Burkinabè en 2015 sera confirmé ou si le président serait sanctionné dans les urnes sur la base de son bilan du premier mandat. La réponse est donnée à travers le second mandat obtenu par le président candidat à sa réélection.

Malgré des enjeux importants (sécurité, climat social, économie), le taux de participation, qui n’est encore qu’une tendance, semble indiquer que les Burkinabè n’ont pas démontré un grand engouement pour les élections, surtout pour les législatives qui permettent de doter le pays d’une institution capitale pour les politiques publiques et toute la vie des citoyens. Le déficit d’amour entre les citoyens et le corps politique s’accuse d’année en année.

Mais qu’à cela ne tienne, ces élections ont connu un déploiement conséquent d’observateurs assez remarquable. Ces équipes ont pu faire leur travail sans entraves. Ce qui pourrait être même le secteur le mieux réussi de ces élections. Sur le fond, les observateurs ont globalement rapporté les mêmes insuffisances que la plupart des acteurs ont constatées. Cela donne de la consistance aux critiques de l’action de la CENI et aussi pourront servir à étayer les positions de l’opposition qui dénonce les résultats des élections.

Quels peuvent être les enjeux d’une victoire au premier tour ?

Une victoire au premier tour démontre une adhésion politique franche à un programme politique et à un style de gouvernance. Elle devrait procurer, sous réserve du taux de participation, une légitimité à l’action gouvernementale. La conséquence la plus importante d’une victoire au premier tour devrait être une gouvernance sans remous politiques ou sociaux, puisque les mécanismes des élections sont conçus pour instaurer un consensus autour des institutions.

C’est pourquoi, il faut accorder toute l’attention nécessaire au désaccord manifesté par une partie des acteurs politiques sur le déroulement et les résultats de ces élections. Une considération du premier degré de la compétition politique qui est la victoire d’un camp sur d’autres, sans être fausse, rend très difficile le déploiement du pouvoir lui-même. Les institutions ne sont pas les personnes physiques qui les représentent et les animent, mais toute l’organisation sociale et les dynamiques diverses qui devraient exister autour de ces institutions.

Une démocratie formelle ne prémunit pas le pays des crises, même si celles-ci mettent du temps à survenir. Sous le règne de Blaise Compaoré, il y avait un fonctionnement institutionnel très légal mais dont la profondeur sociale et politique était limitée. Résultat des courses, une fin abrupte et violente de ce régime. L’issue des présentes élections, si elles ne sont pas acceptées par tous les acteurs, augure de lendemains mouvementés au Burkina Faso. Qu’on le sache dès maintenant.

Quelles peuvent être les scénarios d’évolution possibles des élections du 22 novembre ?

Ces scénarios dépendent de trois catégories d’acteurs, mais sont difficiles à fixer parce que trop conditionnées par des questionnements. Malgré une victoire politique indiscutable, est-ce que le chef de l’Etat prendra la mesure de la situation du pays et des attentes réelles des Burkinabè ? Concrètement, la configuration de son gouvernement et surtout le choix des animateurs de l’administration publique et des institutions publiques de moindre importance vont-ils différer du modèle du mandat passé ?

Il a, par exemple, confirmé durant la campagne, sa vision de la lutte antiterroriste qui exclut les pourparlers avec les groupes irrédentistes armés en activité sur le territoire burkinabè. Ce choix indique ouvertement des morts des Forces de défense et de sécurité (FDS). Jusqu’à quand cela sera-t-il supporté par ceux qui sont en première ligne ? Le maintien de certaines pratiques imputées aux volontaires pour la défense de la patrie et à certaines FDS ne va-t-il pas accroitre la radicalisation contre l’Etat burkinabè et intensifier les conflits inter-communautaires ? Le traitement de ces questions liées au terrorisme ne devrait pas relever de la rhétorique, puisque l’économie rurale dans une partie non négligeable du pays dépend de la juste résolution de l’insécurité.

De l’autre côté, les réactions de l’opposition politique, suite à ces élections, vont déterminer, en grande partie, la gouvernance du nouveau mandat, dès après la proclamation des résultats. L’opposition va-t-elle engager un cycle de contestation plus ou moins musclée ou aura-t-elle une attitude moins « républicaine » surtout en matière de dialogue politique ?

Comme toujours, les relations entre les citoyens burkinabè et la gouvernance politique seront déterminantes. Le modèle de ces relations, jusque-là, est celui d’une abstention générale au moment de la formulation des décisions et des politiques publiques, suivie d’une réprobation sourde nourrissant une colère rentrée, qui se termine par une explosion sociale (2008) ou politique (2014).

Le schéma citoyen-institutions idéal voudrait que les citoyens s’expriment dès la prise des décisions et la formulation des politiques publiques afin de les corriger selon les attentes des citoyens. Ainsi, on passerait d’une gouvernance basée sur l’appréciation des individus à celle d’une prise en main sociétale de la destinée nationale, en évitant les crises cycliques. En appliquant cette approche aux présentes élections, l’opposition et les citoyens auraient dû, depuis un an au moins, s’attacher aux conditions de déroulement des élections en évaluant chaque hypothèse, et surtout en obligeant la CENI à la transparence sur certains aspects de l’organisation des élections. On a laissé faire la CENI pour constater que l’organisation des élections comporte beaucoup de déficiences.

Comment vous appréciez alors l’attitude des candidats signataires de l’accord politique de l’opposition avant la publication des résultats de l’élection du président du Faso ?

Les annonces, par Zéphirin Diabré, pendant la campagne d’un possible rejet de sa part, des résultats des élections, au cas où ceux-ci ne seraient pas « sincères », dénotent d’un climat politique tendu, lors de ces élections. Beaucoup d’efforts ont pourtant été faits afin de parvenir à une annonce des résultats sans heurts. Le chef de file de l’opposition politique se justifie en rappelant son attitude républicaine à l’annonce des résultats de 2015 saluée par tous. Le déroulement des opérations de vote le 22 novembre 2020, constaté par plusieurs citoyens, a rallié plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle à la position de Zéphirin Diabré. Bien sûr, dans le camp victorieux, cette réaction des candidats de l’opposition sera minimisée et même raillée, oubliant que ce fut le même scénario sous Blaise Compaoré, quand quelques acteurs avaient commencé, dès 2009, à s’opposer aux velléités de modification de l’article 37. Malgré sa permanence dans le pays, la logique interne immuable des crises socio-politiques n’est pas encore appropriée par les principaux acteurs, en particulier ceux détenant les manettes du pouvoir politique.

Et pour ce qui concerne les supposées fraudes ?

De ma position, j’utilise plutôt l’expression irrégularités ; les fraudes étant une réalité judiciaire étayée par des faits matérialisés par des pièces. J’ai fait des constats, comme beaucoup d’électeurs, que plusieurs dispositions du code électoral n’ont pas été respectées lors des opérations de vote du 22 novembre 2020. La non ouverture à l’heure prescrite des bureaux de vote, l’absence de certains matériels (fiches de procès-verbaux), le non affichage des listes d’électeurs à l’entrée des bureaux de vote, l’invalidité des cartes d’électeurs de 2015, l’inégale répartition des électeurs dans les bureaux de vote d’un même centre de vote (écoles, lycées), cela fait beaucoup de manquements pour un seul processus électoral.

Les responsables de la CENI et ceux qui sortent vainqueurs des élections s’indignent des récriminations de l’opposition et de certains électeurs quant à la qualité des élections. Ils oublient bien vite que ce sont les impôts de tous les Burkinabè qui sont utilisés pour assurer le fonctionnement de la démocratie à travers ces élections. La paix sociale recherchée par des élections acceptables organisées avec les contributions forcées de tous les citoyens est un minima de la citoyenneté, sans même aller jusqu’à l’externalité de la stabilité qui doit découler automatiquement des élections démocratiques. Et si les voies conventionnelles ne permettent pas aux citoyens frustrés de s’exprimer sur les affaires publiques de leur pays, la défiance et, plus loin, la désobéissance à l’ordre institutionnel sera le quotidien dans le pays.

Rétrospectivement, concernant les cinq années de pouvoir du MPP, des choses auraient-elles pu être améliorées ?

Les programmes et projets de société de tous les treize candidats, incluant le président en exercice, à l’élection présidentielle peuvent être considérés comme la synthèse vivante des préoccupations des Burkinabè à ce moment précis de l’histoire de ce pays. Les secteurs de déficit ont été bien mis en évidence, proposant du même coup, un cadre d’analyse de la gouvernance qui va s’instaurer à partir du renouvellement des principales institutions politiques du pays. Les alertes sur le modèle socio-politique du Burkina Faso qui datent d’au moins 2010 sans que les leçons ne soient convenablement tirées et les atteintes à l’ordre social et politique, non seulement se multiplient, mais surtout gagnent en intensité dans la négativité.

La gradation du pire est lisible à partir des émeutes de la faim de 2008, des mutineries de 2011, du soulèvement populaire de 2014, du putsch de 2015 et enfin du terrorisme depuis 2016. Et chaque fois, le groupe détenant le pouvoir politique s’enferme dans une tour de verre, nie la réalité, organise des « réponses » décalées aux critiques, continue les mauvaises pratiques et les exclusions de divers ordres. Très peu de pays au monde assurent le bien-être parfait à la totalité de leur population, mais aucun ne devrait organiser les injustices en doctrine d’Etat. A défaut de la protection à tous les citoyens, l’équité et la justice sociale devraient être les principes de société. C’est de l’avenir des générations à venir qu’il s’agit aussi. Au constat, il est très prévisible que le Burkina Faso d’après les élections du 22 novembre sera le même que celui d’avant ces élections, c’est-à-dire plus de souffrance pour beaucoup de Burkinabè. Alea jacta est.

Interview réalisée par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 novembre 2020 à 11:44, par Article 37 En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Il faut qu’on se dise la vérité. Quel lendemain mouvementé ? La majorité ne va tout de même pas se laisser dicter la volonté de la minorité. Comme un seul homme les Burkinabè ont chassé Blaise et son parti. personne des insurgés ne va les ramener au pouvoir et il faut que les choses soient clairs. le Président a toujours joué l’apaisement avec une gouvernance sans rancune. Nous l’avons plébiscité. Point à la ligne.

    • Le 26 novembre 2020 à 15:15, par ayarus@yahoo.fr En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

      Vous aussi , Article 37 , c’est son analyse qu’il partage. Chacun aime son pays... C’est comme çà également que Blaise a été élu et a été chassé par des petits esprits comme vous, qui ne compreniez rien. Les insurgés de 2014 sont déçus de la gouvernance actuelle ! Même si tu ne les vois pas dans la rue pour le moment, tu les entends souvent à la télévision. Prions pour nos dirigeants politiques afin qu’ils abandonnent la corruption, le népotisme, le pillage des ressources .....et qu’ils essaient au moins de ressembler à Thomas Sankara. Ce n’est parce qu’on porte tous les jours le FASO DAN FANI qu’on est comme SANKARA. .....l’Habit ne fait pas le moine.

  • Le 26 novembre 2020 à 11:56, par TOI AUSSI En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Mr siaka Coulibaly a te suivre de près on se rend compte que toi tu est pour un blocage de la situation, heureusement que dieu a décider autrement.

  • Le 26 novembre 2020 à 12:17, par Abcd En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Heureusement qu’on ne peut analyser que le passé.
    Analyser l’avenir c’est la plupart du temps raconter ce qu’on aimerait que ça soit. Ce qui est le cas de cette analyse.

  • Le 26 novembre 2020 à 12:27, par Article 37 En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Je demande aux journalistes ne pas pas donner des tribunes aux personnes qui peignent tout en noir. Siaka Coulibaly n’a jamais été content de rien. Notre pays est pieds est un beau pays, malgré les difficultés nous aimons notre pays et nous nous battons pour un lendemain meilleur.
    S’il n’aime pas les dirigeants, qu’il aille voir ailleurs.

  • Le 26 novembre 2020 à 12:33, par Patarebtaale En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Le Mali n’est pas le Burkina et le Burkina n’est pas le Mali. Le contexte, le ciment socioculturel ainsi que l’histoire politique sont différents. Une des choses qui met les deux pays sur le même pied d’égalité est la corruption endémique. Nous osons croire que le président réélu est conscient de ces attentes et usera de son calme pour donner satisfaction aux attentes des populations. Nous avons besoin d’avancer, pas de stagner ni reculer. Le premier mandat est considéré par bcp comme une période transitoire... Merci au peuple pour sa clairvoyance... Les politiciens sont en retard par rapport à la maturité de la population...

  • Le 26 novembre 2020 à 12:47, par SOULEYMNE En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    IL n’y aura pas de lendemain mouvement Mr siaka, le peuple n’est pas dupe, les irrégularités constatées ne peuvent pas entachés la crédibilité de cette élection,
    et même ces irrégularités touchent l’ensemble des candidats y compris le pouvoir sortant.

  • Le 26 novembre 2020 à 12:56, par SOULEYMNE En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    les burkinabés ne vont plus encore versés leurs sang pour des contestation politiques de ce genre, le MPP n’a pas truqué ces élection, LES BURKINABÉS SONT MAINTENANT MURENT EN POLITIQUE ?

  • Le 26 novembre 2020 à 12:59, par SOULEYMNE En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    les burkinabés ne vont plus encore versés leurs sang pour des contestation politiques de ce genre, le MPP n’a pas truqué ces élection, LES BURKINABÉS SONT MAINTENANT MURENT EN POLITIQUE ?

  • Le 26 novembre 2020 à 13:21, par SOULEYMNE En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    IL n’y aura pas de lendemain mouvement Mr siaka, le peuple n’est pas dupe, les irrégularités constatées ne peuvent pas entachés la crédibilité de cette élection,
    et même ces irrégularités touchent l’ensemble des candidats y compris le pouvoir sortant.

  • Le 26 novembre 2020 à 13:54, par ali baba En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Vrai de Vrai, piètre analyste ! Faut savoir faire son boulot

  • Le 26 novembre 2020 à 14:11, par NegBlanc En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    A lire les réactions de "Article 37" et "Toi aussi", çà confirme parfaitement ce que dit Siaka. Réveillez-vous les gars ! Il fait son analyse, vous ne faites pas de contre analyse pour nous éclairer vous dites qu’il a tout faut ! Et le navire continue de prendre de l’eau...!

  • Le 26 novembre 2020 à 14:32, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Oh là là...
    Une telle analyse avec tous les habits de la technicité et du professionnalisme, pour finir par jouer les oiseaux de mauvaise augure.

    Mais un regard en arrière éclaire mieux les choses. Ce monsieur a refusé de condamner le coup d’état "le plus bête du monde" en Septembre 2015, au point de démissionner de la vice-présidence de la CODEL.

    On dirait qu’il a une tendance nette pour les putschistes et assimilés ou pour tout ce qui va vers le retour de l’ancien régime.Cela semble souvent entacher ses analyses, ce qui est fâcheux pour un analyste

  • Le 26 novembre 2020 à 14:34, par Tino En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    A
    avant tout propos je voudrais dire merci a Dieu pour ce qui a permis a ce que ces elections ai lieu en paix et merci pour son choix pour le peuple Burkinabe
    Toute mes felicitations a notre president que Dieu vous benisse ,je voudrais dire a notre cher specialiste d’etre sage et de savoir ces mots pour benir et non pour dire qu’il aura des troubles je lui diraii simplement que Dieu veuille sur notre nation a nos amis opposants le faites de ne pas etre elu n’est pas une fin en soi qu’il sache que le peuple ne les acommpgnera pas dns ce desordre

  • Le 26 novembre 2020 à 14:52, par Minnayi En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Je pense que cette interview doit être perçue par le pouvoir en place comme une alerte et non comme un souhait ou volonté de malheurs pour le BF. Comme M. COULIBALY l’a dit, quand Blaise a été réélu en 2010 avec 80% des voix, ses partisans ont travaillé à toujours minimiser les alertes lancées ça et là, et surtout à se moquer de certains analystes critiques. Et ce que déjà de faire les internautes "article 37" et "TOI AUSSI". L’histoire doit nous enseigner dans nos actions quotidiennes et futures mais j’ai l’impression que quand on est au pouvoir, on devient "inconscient" ou insensible par rapport aux alertes.

    On se rappelle encore que sous Blaise, seulement une année après qu’il ait été réélu avec 80%, les crises ont commencé mais lui et ses partisans ont continué à nier l’évidence. Plus grave, je pense que l’honnêteté et la sincérité devraient amener les partisans de Roch à fêter cette victoire avec beaucoup de retenue tant en raison des multiples insuffisances ou irrégularités qui ont émaillé le scrutin qu’en raison du contexte sécuritaire n’ayant pas permis à près d’un million de burkinabè de voter. Or, au regard de ce qu’on a pu observer lors de la campagne, que ce soit l’opposition ou la majorité, l’argent a été distribué à flots. On était amené à se demander où cet argent était caché pendant qu’il y avaient des besoins énormes non satisfaits.

    Bref, que le MPP et ses alliés fêtent comme ils veulent. Allons seulement, il n’y a en face.

  • Le 26 novembre 2020 à 15:06, par Le réaliste En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    A mon humble avis, il faut que les Burkinabè dans leur ensemble décident finalement d’être réalistes pour l’intérêt de TOUS. Parler de lendemain mouvementé du fait des manquements organisationnels de la CENI durant le déroulement des votes est assez hasardeux et irréaliste pour moi. Soyons sérieux ! Lequel des candidats de l’opposition, selon les réalités des urnes, était censé remporter ces élections.
    La plus part de ces manquements sont dus au fait qu’au Faso, beaucoup ne font pas correctement ce qu’ils doivent faire. C’est à dire la négligence dans le travail au lieu de se mettre au sérieux pour son job. En exemple, le fait de mal conditionner les matériels par bureau de vote par les agents recrutés par la CENI à cet effet, ou mélanger les PV et les changer de destination, oublier les bulletins de vote, ect... Nous sommes tous directement ou indirectement responsables de cela.
    Je ne sais pas si certains croient que c’est forcément l’opposition qui devait remporter les élections pour qu’on en donne une bonne appréciation ! Regardez au moins ce que chaque candidat a eu comme score au moins.
    Je pense que cet analyste devrait être réaliste en appelant les uns et les autres au même réalisme pour l’intérêt général.
    Avec l’expérience du mandat passé, je pense que celui là sera plus actif et réaliste, en formant des gouvernements de combat sans répit dans tous les domaines, cela jusqu’en 2025.
    En cela, une certaine fermeté doit guider ce mandat, de sorte à réprimer convenablement, la corruption sous toutes ses formes, les affairismes, l’incivisme, la paresse, l’anarchie, et cultiver l’excellence, etc...
    Celui qui appelle encore des Burkinabè à tabasser des Burkinabè doit savoir que sa place est à la prison. Ce sont plutôt ce genre de déclaration et de comportement qui augurent des lendemains mouvementés.
    Si on se réclame, Burkinabè et surtout à un certain niveau d’autorité, on doit au moins respecter son titre en évitant de prononcer certains termes, surtout à l’endroit de la jeunesse qui, du reste, doit apprendre à réfléchir en désobéissant ces genres de leaders, élus soient-ils ! Le Peuple choisira toujours ses dirigeants et le Burkina ne sombrera point.

  • Le 26 novembre 2020 à 15:13, par le citoyen En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Monsieur l’analyste Siaka Coulibaly fait son analyse en souhaitant qu’il y’ait des difficultés, que la situation soit mouvementée.
    C’est peut être son souhait mais les Burkinabè ont gagné en maturité politique et se distingueront des autres cas au tour de nous par la grâce du tout puissant Dieu.
    Que Dieu fasse démentir ses analyses d’un type nouveau.
    Que Dieu sauve le Burkina Faso de ses prédictions alarmistes.

  • Le 26 novembre 2020 à 15:20, par lafricin1@live.fr En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Franchement, et je le dis de manière constructive, tu gagnerais à aller apprendre la science politique à l’école plutôt que d’occuper la scène médiatique à nous raconter des bêtises tout le temps. Les formations en renforcement des capacités qu’on vous distille ça et là sont insuffisantes. Relis et vois toi même ce que tu appelles ’’analyse’’
    Cordialement

  • Le 26 novembre 2020 à 15:25, par Le réaliste En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    A mon humble avis, il faut que les Burkinabè dans leur ensemble décident finalement d’être réalistes pour l’intérêt de TOUS. Parler de lendemain mouvementé du fait des manquements organisationnels de la CENI durant le déroulement des votes de 2020 est assez hasardeux et irréaliste pour moi. Soyons sérieux ! Lequel des candidats de l’opposition, selon les réalités des urnes, était censé remporter ces élections ?
    La plus part de ces manquements sont dus au fait qu’au Faso, beaucoup ne font pas correctement ce qu’ils doivent faire depuis la gouvernance du régime déchu. C’est à dire la négligence dans le travail au lieu de se mettre au sérieux pour son job. En exemple, le fait de mal conditionner les matériels par bureau de vote par les agents recrutés par la CENI à cet effet, ou mélanger les PV et les changer de destination, oublier les bulletins de vote, ect... Nous sommes tous directement ou indirectement responsables de tout cela.
    Je ne sais pas si certains croient que c’est forcément l’opposition qui devait remporter les élections pour qu’on en donne une bonne appréciation ! Regardez au moins ce que chaque candidat a eu comme score au moins.
    Je pense que cet analyste devrait être plus réaliste en appelant les uns et les autres au même réalisme pour l’intérêt général.
    Avec l’expérience du mandat passé, je pense que celui là sera plus actif et réaliste, en formant des gouvernements de combat sans répit dans tous les domaines, cela jusqu’en 2025.
    En cela, une certaine fermeté doit guider ce mandat, de sorte à réprimer convenablement, la corruption sous toutes ses formes, les affairismes, l’incivisme, la paresse, l’anarchie, et cultiver l’excellence, etc...
    Celui qui appelle encore des Burkinabè à tabasser des Burkinabè doit savoir que sa place est à la prison. Ce sont plutôt ce genre de déclaration et de comportement qui augurent des lendemains mouvementés.
    Si on se réclame, Burkinabè et surtout à un certain niveau d’autorité, on doit au moins respecter son titre en évitant de prononcer certains termes, surtout à l’endroit de la jeunesse qui, du reste, doit apprendre à réfléchir en désobéissant ces genres de leaders, élus soient-ils ! Le Peuple choisira toujours ses dirigeants et le Burkina ne sombrera point.

  • Le 26 novembre 2020 à 15:39, par le citoyen En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Monsieur l’analyste Siaka Coulibaly fait son analyse en souhaitant qu’il y’ait des difficultés, que la situation soit mouvementée.
    C’est peut être son souhait mais les Burkinabè ont gagné en maturité politique et se distingueront des autres cas au tour de nous par la grâce du tout puissant Dieu.
    Que Dieu fasse démentir ses analyses d’un type nouveau.

  • Le 26 novembre 2020 à 15:58, par LUI En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    SIAKA COULIBALY n’est pas un analyste politique mais un politicien.L’homme,je le suis depuis la transition et rien de bon ne sort de sa bouche.Rien que des manigances qui peuvent aboutir au blocage des institutions de la républiques. Pour le retrait des commissaires de l’opposition,il tenait mordicus que si ces derniers ne revenaient pas, que la ceni ne pouvait rien et que jusque au 28 novembre si toute fois c’est le statuquo on se retrouverait sans président.Alors que le code électoral dit en cas d’espèce on opte pour le quorum 48 heures après et après un certain délais dont je n’est pas retenu la précision on n’aura même plus besoin du quorum.
    .

  • Le 26 novembre 2020 à 16:29, par tino En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    avant tout propos je voudrais dire merci a Dieu pour ce qui a permis a ce que ces elections ai lieu en paix et merci pour son choix pour le peuple Burkinabe
    Toute mes felicitations a notre president que Dieu vous benisse ,je voudrais dire a notre cher specialiste d’etre sage et de savoir ces mots pour benir et non pour dire qu’il aura des troubles je lui diraii simplement que Dieu veuille sur notre nation a nos amis opposants le faites de ne pas etre elu n’est pas une fin en soi qu’il sache que le peuple ne les acommpgnera pas dns ce desordre

  • Le 26 novembre 2020 à 16:37, par esspoir999r En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Vous n’avez même pas pitié de ce pays là, bandes de criminels

  • Le 26 novembre 2020 à 17:12, par Manuel En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Bonjour
    Vous ne connaissez pas cet analyste ?
    Rappel : Lors du coup d’état de Gilbert Diendere, son mouvement avait refusé de comdamner le coup de force !
    Je n’ai plus rien à ajouter !

  • Le 26 novembre 2020 à 17:38, par Sidnoma En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Dès lors où toutes les revendications des partis politiques en vue d’une élection transparente (audit du fichier électoral par une équipe indépendante par exemple) ont été acceptées par la CENI, aucune vocifération de perdant ne peut emballer le peuple burkinabè...
    Notre analyste politique a besoin d’analyser davantage l’esprit et le comportement des Burkinabè !

  • Le 27 novembre 2020 à 13:30, par M.Gayeri En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    C’est triste que de voir cette misérable population réagir vulgèrement à l’analyse de M.Coulibaly.Mais je vois que beaucoup se laissent guider par l’estomac,voient la verité et ne veulent point l’accepter ;c’est vraiment honteux.
    En quoi son analyse n’est pas logique ?donc il n’a qu’à dire ce que vos oreilles veullent entendre,contourner la réalité pour vous faire plaisir quoi !!
    Le mensonge est doux à la bouche et c’est après qu’on se rend compte que sa bouche est rempli de sable.
    Aux sages le discernement.Dieu benisse ma patrie le Burkina Faso

  • Le 27 novembre 2020 à 14:28, par Manuel En réponse à : Siaka Coulibaly, analyste politique : « L’issue des élections augure de lendemains mouvementés au Burkina, si elles ne sont pas acceptées »

    Bonjour
    Gayeri l’intellect, respect à ceux qui interviennent, car c’est le signe majeur de quelqu’un qui a reçu une bonne éducation !
    Merci

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