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Présidentielle 2005 : Une période charnière pour les médias

Publié le lundi 10 octobre 2005 à 08h41min

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Un pacte de bonne conduite. C’est sur cette base que les acteurs du monde de la communication et les responsables de l’organe de régulation se sont rencontrés pour asseoir une campagne électorale apaisée. Il faut dire que le Conseil supérieur de la communication (CSC) a usé de toutes les stratégies pour obtenir un consensus autour de cette période charnière pour les médias. Les petits plats ont été mis dans les grands.

Le CSC a « provoqué » des échanges tous azimuts en organisant du 3 au 7 octobre 2005, un séminaire-atelier sur « Médias et élections en Afrique ». Cette rencontre a été meublée de communications et des panels sur les enjeux de la campagne médiatique de l’élection présidentielle du 13 novembre 2005.

Rester professionnels

Ainsi, partis politiques, responsables des médias publics et privés, société civile ont, chacun, trouvé l’opportunité pour « déballer » tout. Ce brassage de préjugés, de méfiances, d’idées, d’expériences a permis sans nul doute, de dissiper les zones d’ombre.

Pour que les médias contribuent efficacement à l’enracinement de la démocratie, le professionnalisme doit être de rigueur. Le sens de responsabilité du journaliste et des directeurs des organes de presse est engagé. Pour les y accompagner, le CSC a multiplié les rencontres. La formation spécifique sur la couverture de la campagne électorale vient couronner cette volonté. Mieux, un outil pédagogique vient d’être mis à la disposition des hommes de médias.

Il s’agit d’un guide pratique qui rappelle les règles éthiques et déontologiques, les principes démocratiques et les mécanismes du processus électoral...C’est donc une « œuvre utile » du CSC en cette période électorale que les professionnels des médias doivent capitaliser.

Quoi qu’on dise, les médias vont véhiculer des images, des propos, des écrits...très sensibles et susceptibles de « manipuler » l’opinion. Ils devront donc, se méfier de toutes violences et faire rien que la promotion des idées. Rien d’autre que l’information purielle, équilibrée. Ce sera leur participation attendue au jeu démocratique.

Marceline ILBOUDO (marceline9@yahoo.fr)
Sidwaya

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