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Gouvernance minière : « Le Burkina Faso fait des efforts », selon une étude du CIFOEB

Publié le mardi 17 novembre 2020 à 22h35min

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Gouvernance minière : « Le Burkina Faso fait des efforts », selon une étude du CIFOEB

« Le Burkina Faso améliore sa gouvernance minière et c’est louable », telle est la conclusion de l’étude commanditée par le Centre d’information, de formation et d’étude sur le budget (CIFOEB). Les conclusions de ladite étude ont été présentées ce mardi 17 novembre 2020 à Ouagadougou.

Le secteur minier est en pleine expansion au Burkina Faso. Le pays compte 17 mines industrielles en activité et 600 sites aurifères d’exploitation artisanale (légale et illicite). L’exploitation minière devient une tradition au pays des hommes intègres.

Mais comment se fait la gouvernance de ce secteur qui soutient pourtant l’économie nationale ? Les textes qui encadrent l’activité sont-ils conformes aux normes internationales ?

Pour répondre à ces questions, le CIFOEB a commandité une étude sur la gouvernance du secteur minier au Burkina Faso auprès de trois experts que sont Adrien Somda, Barthélémy Dabré et Mathurin Koné.

Les consultants ont d’abord fait remarquer que le contexte actuel est marqué par la révision des textes qui encadrent l’activité minière et l’insécurité qui plombe l’exploitation des sites miniers au Burkina Faso.

Pour mener l’étude, ils se sont basés sur les référentiels de gouvernance énumérés par un ensemble d’institutions internationale. Ils ont aussi effectué une analyse de l’organisation du secteur, la bonne gouvernance dans la gestion des revenus issus de l’exploitation de l’or ainsi que les mécanismes mis en place pour gérer ces revenus.

« A l’issue de l’étude, nous disons que la bonne gouvernance est un processus. Mais nous constatons qu’il y a une amélioration », a résumé Adrien Somda. Selon lui, cette amélioration s’explique par l’adhésion du Burkina à l’ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives).

Des limites tout de même

Cependant, les experts relèvent des limites dans l’administration du secteur. Il s’agit entre autres des difficultés dans l’opérationnalisation de certains fonds issus des mines. Une insuffisance dans l’analyse des études de faisabilité de certains sites miniers. Ces insuffisances doivent être résolues pour une meilleure gouvernance dans le secteur minier.

Pour Drissa Ouattara, chargé de programme au CIFOEB, les conclusions de la présente étude ainsi que les propositions feront l’objet d’un suivi rigoureux de la part de sa structure.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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