LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

« Empreinte verte » : Plaidoyer pour une gouvernance durable de l’environnement au Burkina Faso

Publié le jeudi 5 novembre 2020 à 18h13min

PARTAGER :                          
« Empreinte verte » : Plaidoyer pour une gouvernance durable de l’environnement au Burkina Faso

La Coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat (CONAJEC), en collaboration avec le Centre d’études, d’expérimentations économiques et sociales de l’Afrique de l’Ouest-Association internationale (CESAO-AI), a procédé le jeudi 5 novembre à Ouagadougou au lancement d’une campagne de plaidoyer pour l’environnement dénommée « Empreinte verte ». Il s’agit pour les initiateurs, d’œuvrer à une prise d’engagements fermes en faveur d’une gouvernance durable de l’environnement au Burkina Faso.

Une étude conduite par Climate Analytics en 2019, soutient que le Burkina Faso risque une diminution substantielle de son rendement agricole de l’ordre de 5 à 25% d’ici à 2050, si rien n’est fait. La même étude stipule que les coûts associés aux pertes de cheptel, induites par la mortalité due à la sécheresse, entre 1,77 millions et 4,910 millions de francs CFA, en plus d’une réduction probable du PIB du Burkina Faso pouvant aller jusqu’à 7,2%.

Dans le but d’inverser cette tendance et de prévenir les effets pervers du changement climatique, la Coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat (CONAJEC), avec le concours du Centre d’études, d’expérimentations économiques et sociales de l’Afrique de l’Ouest-Association internationale (CESAO-AI), a lancé ce jeudi 5 novembre 2020, à Ouagadougou, une campagne de plaidoyer pour l’environnement baptisée « Empreinte verte ».

Coordonnateur général du CESAO-AI, Dramane Coulibaly

Selon le Coordonnateur général de la CONAJEC, Aboubacar Okana Lougué, « Empreinte verte » est une campagne de plaidoyer qui vise une meilleure prise en compte de l’environnement dans les programmes et les discours des candidats et partis politiques surtout en ces temps de campagne électorale. « Notre objectif est de parvenir à une prise d’engagements fermes en faveur d’une gouvernance durable de l’environnement au Burkina Faso », a-t-il décliné.

D’après lui, la première étape de la campagne se déroulera en trois volets et prendra fin au soir des élections, c’est-à-dire, le 22 novembre 2020. Il s’agira dans un premier temps, a énuméré M. Lougué, de procéder à une campagne digitale sur une page facebook intitulée EmpreinteVerteBF. « Pour bien mener la campagne digitale, la page facebook sera sponsorisée et plusieurs actions y seront menées pour obtenir davantage de mobilisation et d’adhésion des jeunes et de potentiels électeurs », a précisé le Coordinateur général du CONAJEC. Après cela, suivra une analyse des projets de société des différents candidats en lice à la présidentielle de 2020.

Coordonnateur général du CONAJEC (centre), Aboubacar Lougué

La campagne Empreinte verte se clôturera par la présentation et la soumission aux candidats de 10 engagements qui sont entre autres la relecture du code de l’environnement pour y insérer une gestion intégrée des ressources forestières, l’actualisation de l’arrêté n°2008-019/MECV/SG/OGCN/ du 21 mars 2008 portant liste des sites autorisés pour la production du charbon de bois au titre de l’année 2008, l’instauration de l’éducation environnementale dans les cursus scolaires, etc.

Pour le Coordonnateur régional du CESAO-AI, Dramane Coulibaly, certains candidats à la présidentielle ont déjà été approchés et ont marqué leur adhésion à la cause. « Il est clair que tous seront partant pour les engagements parce que nous sommes en période électorale. Le tout c’est leurs mises en œuvre et nous seront très regardants à ce niveau. Ce sera la deuxième étape de la campagne », a-t-il terminé.

Obissa Juste MIEN
LeFaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Déchets plastiques : Ces « voisins » qui nous envahissent