Pénurie d’eau : Des femmes prennent d’assaut la direction de l’ONEA à Ouahigouya
Des femmes venues des secteurs riverains de l’ONEA se sont retrouvées en cette matinée du mardi 3 novembre 2020 pour exiger purement simplement la démission de la directrice régionale du Nord de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) de Ouahigouya.
Des femmes, assoiffées et privées d’eau à tout moment, ont saisi l’occasion en ce début de campagne électorale, pour afficher leur mécontentement à la nationale de l’eau et partant aux décideurs et hommes politiques. Environ une cinquantaine des femmes, visiblement très révoltées ont pris d’assaut les locaux de l’ONEA à Ouahigouya pour exiger la démission de la directrice régionale de l’eau. « Nous sommes privées à tout moment de l’année par des coupures sans explications valables de l’ONEA » s’est insurgée dame Maiga Mamouna présente à la manifestation qui se pose du reste la question de savoir que font les politiques pour mettre fin à cette souffrance collective des populations de la cité de Naaba Kango.
« Cest tout simplement scandaleux cette insouciance et d’ajouter : « depuis des années on nous parle de la connexion de Ouahigouya avec le barrage de Guitti puisque ça semble être la seule alternative dans les discours des politiques pour nous persuader que le calvaire prendra fin. » Les femmes, à entendre les différents propos, semblent être déterminées pour élever leur voix en cette période de campagne où elles disent attendre de pieds fermes les « chercheurs de Naam » selon certaines d’entre elles.
Yann NIKIEMA
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 novembre 2020 à 08:21, par PIONG YANG En réponse à : Pénurie d’eau : Des femmes prennent d’assaut la direction de l’ONEA à Ouahigouya
Courage à nos braves femmes. J’ai toujours souhaité que cette boite là soit restructurer. L’ONEA est trop grosse pour être efficace. Et ceux qui en pâtissent , ce sont nos femmes et nos filles. Car c’est à elle qu’incombe la corvée d’eau. Jusqu’à quant ? Et pourtant, l’ONEA amasse d’énorme financements et beaucoup d’argent tout en utilisant nos ressources naturelles en eau. Il faut que ça s’arrête.
2. Le 4 novembre 2020 à 15:04, par je suis faché En réponse à : Pénurie d’eau : Des femmes prennent d’assaut la direction de l’ONEA à Ouahigouya
Au lieu d’imiter les gens des autres regions vous êtes là avec 50 femmes pour faire bouger les choses. Même 10 ans ça sera la même chose. Sortées nombreuses comme des fourmis quand on vous voit venir chacun sait qu’il y a problème. Mais 50 femmes c’est quoi ? on va vous taxer de manipulées politiques. Donc il n’ y a rien alors que le problème est bien réel.
3. Le 4 novembre 2020 à 16:24, par Une autre forme d’arnaque. En réponse à : Pénurie d’eau : Des femmes prennent d’assaut la direction de l’ONEA à Ouahigouya
A dire vrai, l’ONEA Ouahigouya a réellement un problème de gestion. Souvenez vous qu’une note de la Direction de la Communication de l’ONEA avait informé le public du retraitement des factures de consommation d’eau d’avril et de mai 2020 pour la correction des erreurs. Le même communiqué indiquait l’arrêt des payements des factures concernées avant leurs correction.
On se rappelle également que suit au covid-19, le Président Rock Marc C. Kaboré avait déclaré la consommation gratuite de l’eau de mars à mai 2020.
Mais à Ouahigouya, la déclaration du Président n’a pas été respecté et des pénalités de retards ont été appliqués sur les factures de mai 2020 malgré le mot d’ordre de non payement de la Direction Générale de l’ONEA.
Malgré le manque d’eau permanent dans nos robinets à Ouahigouya, les montants des factures ne cessent de grimper considérablement.
A la question de savoir la raison du non respect de la note, on me dira qu’ils ne sont pas au courant de cette communication.
A quand la fin de cette arnaque ?
Des comportements qui remettent en cause le programme du Président.
4. Le 5 novembre 2020 à 06:34, par #pensezauFaso En réponse à : Pénurie d’eau : Des femmes prennent d’assaut la direction de l’ONEA à Ouahigouya
Mr PIONG YANG, L’ONEA rencontre certe des problèmes mais de la vouloir la découper et se partager est criminel. Nous devons constitutionnaliser ces institutions comme ONEA et SONABEL afin de les rendre non privatisable car un morcellement ne profitera jamais aux clients et des expériences en la matières existes dans les pays voisins.