LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Education au Burkina : Le deuxième Conseil de cabinet élargi étudie les pistes pour une année scolaire dans la sérénité

Publié le mercredi 28 octobre 2020 à 17h00min

PARTAGER :                          
Education au Burkina : Le deuxième Conseil de cabinet élargi étudie les pistes pour une année scolaire dans la sérénité

Le deuxième Conseil de cabinet ordinaire élargi du ministère de l’Éducation nationale se tient ce 28 octobre 2020. Placé sous le thème « Planification et gestion de l’éducation dans un contexte de crises sécuritaire, sanitaire et sociale : État des lieux et perspectives », il constituera une occasion pour les participants, non seulement de passer en revue les dossiers stratégiques, mais aussi de donner des orientations qui faciliteront le bon déroulement de l’année scolaire 2020-2021.

Le Conseil de cabinet élargi aux structures déconcentrées, rattachées et de mission (CCE), est un cadre mis en place par le ministère de l’Éducation nationale, afin d’harmoniser les pratiques pour améliorer la gouvernance et la qualité du système éducatif. Il se tient deux fois dans l’année.

La deuxième édition du CCE de l’année 2020, va permettre selon le ministre Stanislas Ouaro, de faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations formulées lors du premier CCE, ainsi que de l’année scolaire écoulée en ce qui concerne les examens et la mise en œuvre des actions de l’éducation en situation d’urgence. A ce niveau, on peut déjà noter le bon déroulement des examens scolaires avec des résultats nettement meilleurs que ceux de l’année précédente et l’achèvement de l’année malgré les différents défis, surtout celui sanitaire.

Cette rencontre constituera également une occasion de faire le point des fonds collectés, pour soutenir les forces de défense et de sécurité, qui s’élèvent à 96 millions de FCFA. Le lancement de la deuxième édition, de la collecte de fonds devrait intervenir incessamment, va s’étaler jusqu’au mois de mars 2021, pour soutenir les forces de défense et de sécurité ainsi que les populations affectées par la crise sécuritaire.

De nouvelles perspectives seront aussi envisagées pour l’année scolaire qui débute à peine. Pour se faire, un bilan préalable de la mise en œuvre de la feuille de route de la rentrée scolaire 2020-2021 sera établi et des directives seront données pour améliorer la gouvernance afin que l’année scolaire se passe dans la sérénité. Le ministre note avec satisfaction le bon déroulement de la nouvelle année scolaire, même si certaines difficultés comme le manque d’enseignants dans certaines zones ou encore la vétusté des infrastructures ne sont pas à occulter.

Quatre défis majeurs

Pour la nouvelle année scolaire, quatre défis majeurs se présentent aux acteurs de l’éducation. A savoir, le défi électoral avec l’utilisation des écoles et du personnel pour les élections qui perturbent très souvent le calendrier scolaire. Ce qui fait dire à Stanislas Ouaro, que malgré l’animation électorale, l’école n’attend pas et qu’il faut travailler à poursuivre les activités. Les autres défis se situent sur les plans sécuritaire avec les écoles fermées, sanitaire avec la Covid-19 et social. Des défis que le premier responsable du département de l’éducation espère relever avec ses collaborateurs, afin dit-il de terminer l’année scolaire dans de bonnes conditions car c’est le plus important.

Il faut noter que le premier Conseil de cabinet ordinaire élargi de l’année 2020 avait été placé sous le thème : « Comment améliorer la gouvernance du MENAPLN dans un contexte de défis sécuritaires ? », thème autour duquel se sont développés les grands axes des actions de l’année 2020 qui ont permis l’augmentation de l’offre éducative.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 29 octobre 2020 à 03:34, par Kanzim En réponse à : Education au Burkina : Le deuxième Conseil de cabinet élargi étudie les pistes pour une année scolaire dans la sérénité

    On voit que le Ministre n’a pas le courage de définir clairement ce qu’il appelle « défi social ».. Quand on observe les composantes du conseil élargi on constate l’absence des syndicats. Une composante majeure dans la stratégie de pilotage du travail au sein de titre organisation. Une autre ministre, à savoir celle de la santé, ne s’embarrasse pas à caractériser les luttes syndicales de fronde sociale, qu’elle définit comme étant une entrave à la bonne marche du ministère de la santé. Le dialogue social, qui est une stratégie de bonne collaboration pour une atteinte réussie des objectifs est méconnu par ce gouvernement. Comment on peut négliger les syndicats, qui ont non seulement de l’expertise en matière ’éducation mais aussi une force de proposition ? J’avais espéré que les ministres suivraient avec un peu d’intelligence et de patience l’entretien que SEM R.M.C KABORE, a accordé à la TNB. Ils auraient perçu la position positive et constructive du chef de l’Etat sur la question syndicale. Le ministre devrait comprendre qu’avant lui et le régime nourricier, il a bel et bien existé des conseils et canine élargis, et même des conseils croisés en ce qu’ils réussissaient 2 ou 3 ministères. Malheureusement, certains collaborateurs semblent trembler lorsque caquète la hiérarchie. Sinon, des mesures n’auraient pas été commises sur le trop d’enthousiasme relatif à l’année scolaire 2019-2020, et surtout pas relativement à la pressurisation des parents pour des cotisations à but politiciennes. L’esprit de solidarité se construit plus par l’éducation et par l’exemplarité, que p des actions populistes et non à propos. Le ministère dit de l’éducation devrait travailler avec plus de professionnalisme avec l’appui des enseignants et pédagogues chevronnés, pour éviter de erreurs monstrueuses : celle ou celui qui a bien suivi l’élément télévisé sur la production nationale du riz, a pu entendre le ministre murmurer que l’achat du riz local sera imposé au cantines scolaires. Et ce devant un ministre de l’agriculture. Il y a trop d’ergots dans les pattes des coquelets au sein des ministères. Il faudra pourtant éviter de berner les élèves et leurs parents en collant des bulles sur des murs^. Il faudra également que la structure faitière des parents d’élèves soit moins soucieux de l’apparat et des bijoux dorés , pour céder ka lace à de vrais parents, intéressés et initiés à la question éducative.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique